Votre écriture manque de fluidité ? Alors, les connecteurs logiques sont la solution ! Ces petits mots et expressions jouent un rôle crucial dans la structuration et la clarté de vos textes. Dans cet article, découvrez quand et comment les utiliser, mais aussi, une liste (quasi-exhaustive) de mots de liaison, d’adverbes, de marqueurs discursifs et d’autres connecteurs logiques.

Les connecteurs logiques sont des mots ou des expressions qui relient des phrases ou des propositions pour exprimer des relations logiques entre elles.

Il peut s’agir de mots de liaison, de conjonctions, d’adverbes, de marqueurs discursifs, etc. 

Ils permettent de structurer le texte, d’assurer la cohérence des idées et de guider le lecteur à travers le raisonnement de l’auteur.

Le tableau des connecteurs logiques (mais pas que)

Dans ce tableau, vous trouverez aussi des marqueurs du discours. C’est une catégorie plus large d’éléments qui permettent de structurer un discours oral pour signaler son introduction ou sa conclusion, attirer l’attention du public, exprimer des opinions, etc. Vu que les textes rédigés pour le web doivent être conversationnels, les marqueurs du discours peuvent aussi être utilisés à l’écrit pour guider le lecteur. D’où leur présence ici.

Les catégories de connecteurs logiques

Pour structurer efficacement vos écrits, il est essentiel de connaître les différentes catégories de connecteurs logiques. Chacune a un rôle précis, facilitant la transition et la compréhension de vos idées.

Connecteurs de cause

Ils expliquent pourquoi quelque chose se produit. Ils sont utilisés pour indiquer la raison ou la cause d’une action ou d’un événement. Il s’agit notamment de « parce que », « car », « puisque ».

Exemple : « Il a réussi son examen parce qu’il a étudié dur. »

Connecteurs de but

Ils expriment l’intention ou l’objectif d’une action. Employez-les pour indiquer la raison pour laquelle quelque chose est fait. Il s’agit de formules telles que « pour », « afin que », « de peur que ».

Exemple : « Il a étudié dur pour réussir son examen. »

Connecteurs de conséquence

Ils montrent l’effet ou le résultat de quelque chose. Utilisez des termes tels que « donc », « c’est pourquoi » ou « ainsi » pour indiquer ce qui arrive suite à une action ou un événement.

Exemple : « Il a étudié dur, donc il a réussi son examen. »

Connecteurs de restriction

Ces connecteurs limitent ou restreignent la portée d’une affirmation. Ajoutez des formules telles que « sauf », « excepté » ou « hormis » lorsque vous souhaitez pour signaler des exceptions ou des conditions restrictives.

Exemple : « Vous pouvez sortir, sauf s’il pleut. »

Connecteurs d’opposition

Ils introduisent une idée qui contraste avec ce qui précède. Utilisez-les pour montrer un contraste ou une contradiction. Les plus courants sont « mais », « cependant », « pourtant », « néanmoins » ou « en revanche ».

Exemple : « Il a étudié dur, mais il n’était pas satisfait de ses résultats ».

Connecteurs d’addition

Ils ajoutent des informations supplémentaires. Ajoutez des idées ou des détails à votre texte grâce à des mots comme « et », « de plus », « en outre » ou « par ailleurs ».

Exemple : « Il a étudié dur et a aussi suivi des cours supplémentaires. »

Connecteurs d’alternative

Ces connecteurs proposent une option ou une alternative. Ils sont utilisés pour présenter un choix entre deux ou plusieurs possibilités. Le plus fréquent est la conjonction « ou », mais vous pouvez aussi recourir à « soit… soit », « ou bien », « sinon », etc.

Exemple : « Tu peux choisir un gâteau ou une glace. »

Connecteurs de comparaison

Ils comparent deux idées ou situations. Utilisez des termes tels que « de même » ou « ainsi que » pour montrer des similarités ou des différences entre des concepts.

Exemple : « Il réagit de la même manière que son frère ».

Connecteurs de concession

Ils introduisent une opinion qui contredit partiellement l’idée principale de la phrase. Pour reconnaître un point tout en continuant à argumenter, vous pouvez utiliser « bien que », « quoique », « malgré que », « même si », « en dépit de », etc.

Exemple : « Bien qu’il ait étudié dur, il n’était pas confiant. »

Connecteurs de conclusion

Ces connecteurs signalent la fin d’un argument ou d’une discussion. Utilisez des mots tels que « enfin », « ainsi », « donc » ou « pour finir » pour récapituler ou conclure vos idées.

Exemple : « Ainsi, les connecteurs logiques sont essentiels pour structurer vos écrits. »

Connecteurs de reformulation

Ils permettent de reformuler ou de clarifier une idée précédente. Ajoutez « autrement dit » ou « c’est-à-dire » lorsque vous souhaitez exprimer la même idée de manière différente.

Exemple : « Il n’a pas bien étudié. En d’autres termes, il n’a pas préparé l’examen sérieusement. »

Connecteurs de temps

Ils situent les événements dans le temps. Utilisez-les pour indiquer quand quelque chose se passe. Il s’agit notamment de « quand », « lorsque », « avant que », « après que », etc.

Exemple : « Il a étudié pendant des heures avant de passer l’examen. »

Connecteurs de condition

Ils introduisent une hypothèse ou une condition nécessaire pour que quelque chose se produise. Employez « à condition que », « pourvu que », ou « au cas où » lorsque vous souhaitez exprimer une condition ou parler de quelque chose qui pourrait se produire.

Exemple : « Tu réussiras ton examen à condition que tu étudies. »

Connecteurs de classification ou énumération

Ils organisent les informations en les classant ou en les énumérant. Structurer vos idées avec « d’abord », « ensuite », « enfin », « premièrement », « deuxièmement », etc.

Exemple : « D’abord, il a révisé ses notes. Ensuite, il a fait des exercices pratiques. »

Connecteurs d’explication

Vous pouvez les employer pour expliquer une idée ou un concept ou fournir une clarification. Il s’agit de « c’est-à-dire », « à savoir », etc.

Exemple : « Il manque deux éléments essentiels à cet article, à savoir un titre et une illustration. »

Connecteurs d’illustration

Ils introduisent un exemple pour illustrer une idée. Utilisez notamment « par exemple » et « ainsi » pour rendre vos arguments plus concrets.

Exemple : « Il y a plusieurs manières de réussir un examen. Par exemple, vous pouvez étudier régulièrement et demander de l’aide si nécessaire. »

Le PDF des connecteurs logiques


Les connecteurs logiques ont le pouvoir de transformer un texte désordonné en écrit fluide et cohérent. En les utilisant judicieusement, vous guidez vos lecteurs à travers vos idées pour mieux les informer ou les convaincre. Après avoir téléchargé la liste, n’hésitez pas à découvrir d’autres techniques d’écriture sur le blog.

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